Anvers (Brussels Morning Newspaper) – Des escrocs utilisant le nom de Lèff d’Anvers ont piégé plus de 40 demandeurs d’emploi à Anvers avec de fausses journées d’essai pour des postes de caissier. La propriétaire Margot Verhille met en garde : « Ne partagez jamais vos informations bancaires ». Une enquête policière est en cours.
Que se passe-t-il dans cette escroquerie à l’emploi à Anvers ?
Selon VRT News, la boutique de vêtements Lèff d’Anvers, basée à Anvers, alerte le public au sujet d’une arnaque à l’emploi. Des escrocs se font passer pour le magasin afin de tromper des personnes à la recherche d’un travail.
Au cours des derniers jours, plus de 40 individus se sont présentés au magasin, pensant commencer une journée d’essai en tant que caissier. Pourtant, aucune de ces journées d’essai n’a été organisée par le magasin.
Les fraudeurs utilisent le nom et le logo de la boutique pour rendre les offres d’emploi plus crédibles. Ils demandent ensuite des informations personnelles, y compris des coordonnées bancaires, sous prétexte que les personnes seront payées après l’essai.
Qui sont les personnes ciblées par cette fraude ?
La propriétaire, Margot Verhille, indique que les escrocs ciblent principalement les jeunes qui suivent la marque sur les réseaux sociaux ou y ont déjà travaillé. Cela rend les offres encore plus crédibles aux yeux des victimes, qui font alors plus facilement confiance.
Elle ajoute : « Les escrocs visent clairement notre public cible ».
Le magasin invite désormais ses clients et abonnés à vérifier toute offre suspecte en les contactant directement. Lèff d’Anvers affirme ne jamais demander d’informations personnelles ni bancaires lors d’un processus de recrutement.
Comment le magasin réagit-il à cette situation ?
La boutique a signalé l’escroquerie à la police, espérant empêcher d’autres victimes. Elle appelle également les personnes ayant reçu de telles offres à signaler tout comportement suspect.
Verhille insiste sur le fait qu’aucun employeur légitime ne demanderait des informations aussi sensibles avant même une embauche. Elle encourage les gens à venir en magasin en cas de doute.
La boutique cherche à recueillir les témoignages des personnes touchées pour aider les enquêteurs. Selon Verhille, cette situation nuit gravement à l’image de la marque et cause de la détresse à ceux qui recherchent un véritable emploi.