Meetjesland (Brussels Morning Newspaper) – Les communes de Kaprijke, Assenede et Sint-Laureins demandent avec insistance la création d’une sortie centrale sur l’autoroute E34, entre Zelzate et Eeklo. Pour la bourgmestre Trees Van Eykeren, cette sortie est cruciale pour la sécurité, l’accès local, les services d’urgence et le développement économique.
Pourquoi ces communes demandent-elles une sortie centrale ?
Selon VRT News, les trois communes situées au nord de la région de Meetjesland, dans la province de Flandre-Orientale, utilisent régulièrement la E34. Actuellement, le tronçon entre Zelzate et Eeklo est encore une voie express, avec des feux de circulation et des carrefours à niveau. Ce tronçon va devenir une autoroute, avec la fermeture des carrefours existants.
Les autorités ont précisé que cette transformation vise à fluidifier le trafic. Cependant, les bourgmestres des trois communes craignent que la fermeture des accès actuels, sans nouvelle sortie entre Zelzate et Eeklo, isole leurs habitants. Ils demandent donc une sortie centrale bien positionnée, accessible à tous.
Quels sont les impacts redoutés sans sortie intermédiaire ?
Les élus locaux estiment que, sans cette sortie centrale, les conducteurs seront contraints d’emprunter des routes communales étroites, augmentant ainsi le trafic, le bruit et les risques d’accidents dans les villages. Les trajets seront plus longs, ce qui pourrait retarder les ambulances, les pompiers, les agriculteurs et les commerçants. Cela pourrait également nuire aux emplois et au commerce local.
La bourgmestre Trees Van Eykeren (Kaprijke, parti Lokaal Sterk) souligne qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème local. Elle appelle à une vision plus large, insistant sur le fait que toute la région souffrira si les accès actuels sont supprimés sans une alternative centrale.
Quelles solutions proposent les communes ?
Kaprijke, Assenede et Sint-Laureins ne demandent pas plusieurs sorties, mais une seule sortie centrale bien pensée, qui permettrait un accès rapide et sécurisé à l’autoroute. Pour les bourgmestres, cela permettrait de maintenir une bonne circulation, soutenir les entreprises locales et éviter que les routes de village ne deviennent des raccourcis pour le trafic lourd.
Ils insistent sur le fait que les exploitations agricoles, les magasins et les services d’urgence dépendent de l’existence de routes rapides et claires. Alors que les autorités flamandes prévoient la conversion de la voie express en autoroute, les trois conseils communaux demandent des garanties solides pour que les besoins de leurs habitants ruraux soient respectés.
Quelles seraient les conséquences économiques pour Meetjesland ?
Les trois communes mettent en garde contre l’idée selon laquelle cette sortie serait un luxe. Pour elles, elle est indispensable. Sans cela, leurs villages risquent de devenir des voies de transit pour le trafic intense. C’est pourquoi elles demandent également la construction de voies parallèles à la E34 pour mieux canaliser la circulation.
Trees Van Eykeren rappelle que la qualité des infrastructures routières conditionne le développement local :
« La mobilité n’est pas un détail. Elle détermine si une commune progresse ou recule. »
Elle donne une image parlante : une autoroute sans sortie à Kaprijke, c’est comme une maison sans porte d’entrée. La structure est solide, mais inutile si l’on ne peut pas y accéder.
Quel impact sur la vie quotidienne et l’économie locale ?
L’absence de sortie à proximité pourrait priver les commerces de leur clientèle, isoler les habitants et nuire à la croissance économique du nord de Meetjesland. Les trois bourgmestres sont unanimes : la modernisation de l’autoroute doit aller de pair avec un accès adéquat pour leurs communes.
Ils souhaitent des routes qui garantissent la sécurité, renforcent la cohésion régionale et soutiennent l’activité économique. Pour eux, une seule sortie bien située pourrait faire toute la différence.
