Houthalen-Helchteren (Brussels Morning Newspaper) – Lydia Peeters, membre du Parlement flamand, exprime son inquiétude face aux retards du projet de connexion Nord-Sud à Houthalen-Helchteren, alors qu’un nouveau processus d’appel d’offres devrait commencer fin 2024, ce qui pourrait reporter les travaux jusqu’en 2027.
Comme l’a rapporté VRT NWS, Lydia Peeters, députée flamande, s’inquiète d’un possible report des travaux de réaménagement de la connexion Nord-Sud dans la commune de Houthalen-Helchteren, située dans la province du Limbourg, en Belgique. Elle a expliqué qu’un seul groupe d’entrepreneurs avait répondu à l’appel d’offres, ce qui a entraîné l’annulation de la procédure.
Peeters a précisé que le manque de concurrence avait contraint à l’arrêt du processus, ce qui entraînerait des retards importants. Le début des travaux était initialement prévu pour 2026, mais en raison de ces complications, Peeters pense que les travaux ne commenceront pas avant 2027. Elle a souligné que ce report compromet une amélioration cruciale pour la région.
Le projet de Houthalen-Helchteren fait-il face à un important retard ?
Peeters appelle ses collègues du Limbourg à collaborer afin de faire avancer le projet. Selon elle, il est essentiel de progresser sur cette infrastructure. Pour l’instant, la ministre de la Mobilité, Annick De Ridder, ne s’est pas encore exprimée. Le nouveau processus de sélection d’entrepreneurs doit commencer à la fin de l’année, et de nombreuses personnes s’inquiètent de nouveaux retards potentiels.
En mai 2024, un plan de réaménagement de la connexion Nord-Sud à Houthalen-Helchteren avait été présenté, et la population avait jusqu’en juillet 2024 pour donner son avis. Le processus de sélection d’une entreprise pour réaliser le projet avait également été validé. Les résidents pouvaient faire part de leurs suggestions afin d’assurer la transparence et d’enrichir le projet.
Cependant, Lydia Peeters se montre de plus en plus préoccupée. Elle a appris, par une source anonyme, que le processus de sélection avait été interrompu et qu’il ne reprendrait qu’à la fin de l’année. Elle déplore cette situation, car elle pourrait sérieusement compromettre l’avancement du projet.
Face à ces inquiétudes, Peeters a adressé une question écrite à Annick De Ridder, ministre de la Mobilité et membre du parti N-VA. Elle y interrogeait la ministre sur l’état du processus de sélection et sur les conséquences du retard.
Dans sa réponse, la ministre De Ridder a confirmé que les discussions étaient toujours en cours, suggérant qu’une certaine progression avait lieu malgré l’interruption du processus. Toutefois, elle a reconnu qu’un nouveau processus ne serait lancé qu’à la fin de l’année, confirmant ainsi un retard notable. Cette réponse a renforcé les inquiétudes de Peeters, qui craint un allongement du calendrier des travaux et d’éventuelles perturbations supplémentaires.