Bruxelles (Brussels Morning Newspaper) – La ministre flamande de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA), a annulé 70 des 82 contrôles de vitesse initialement programmés, ne conservant que 10 d’entre eux sur la base des données liées à la sécurité routière. Tomas Roggeman soutient cette décision axée sur la transparence et les zones réellement dangereuses.
Pourquoi tant de contrôles de vitesse ont-ils été annulés en Flandre ?
Selon VRT News, Annick De Ridder modifie la manière dont la circulation est contrôlée sur les routes régionales, en raison d’inquiétudes concernant le trop grand nombre de contrôles de vitesse. Après une réévaluation, 70 contrôles de vitesse sur 82 ont été supprimés. Cette décision fait suite à des questions posées au Parlement flamand par Tomas Roggeman et Bart Claes.
Tomas Roggeman a déclaré que les contrôles de vitesse ne devaient pas servir à générer des revenus, mais bien à renforcer la sécurité routière. Il a appelé à cibler les routes où la vitesse constitue un véritable danger. La ministre De Ridder a approuvé ce principe et a demandé à son équipe de revoir les contrôles prévus, en se concentrant sur les endroits à haut risque d’accidents et où la vitesse excessive est fréquente, grâce à une méthode d’analyse spécifique.
Quelles seront les conséquences sur la sécurité routière ?
Les autorités ont indiqué que l’analyse a montré que seuls 10 contrôles de vitesse répondaient aux critères de sécurité. Les 70 autres seront abandonnés, illustrant un virage vers une approche fondée sur les données objectives. La ministre souhaite que les citoyens aient confiance dans ces contrôles et les considèrent comme un outil de sécurité et non comme une méthode de taxation déguisée.
« Le filtrage réduit la liste à environ dix contrôles de trajectoire. Pour moi, ce sont les endroits où nous continuerons à utiliser ces contrôles, »
a déclaré Annick De Ridder.
Les panneaux de signalisation vont-ils revenir ?
Annick De Ridder, membre du parti N-VA, a également décidé de réintroduire les panneaux de signalisation des contrôles de section sur les routes régionales. Elle annule ainsi la décision de son prédécesseur, Lydia Peeters (Open VLD), qui les avait supprimés. Pour De Ridder, la communication claire est essentielle pour que les citoyens perçoivent les politiques de sécurité routière comme justes et transparentes.
Elle insiste sur le fait que les contrôles ne doivent pas servir de pièges cachés, mais doivent inciter les automobilistes à adapter leur comportement de conduite.
Quelle est la réaction des responsables politiques ?
Tomas Roggeman (N-VA) salue cette décision qu’il considère comme une avancée majeure vers des règles de circulation plus équitables. Selon lui, les contrôles de vitesse devraient être concentrés dans les zones sensibles, comme à proximité des écoles ou dans les endroits fréquemment touchés par des accidents.
Il affirme que cette stratégie permettra une meilleure acceptation par les citoyens, car la priorité est donnée à la sécurité plutôt qu’au rendement financier. Pour Roggeman, c’est un changement de paradigme pour la sécurité routière en Flandre : on passe d’une surveillance généralisée à une approche ciblée, bénéfique pour tous les usagers de la route.