Kapelle-op-den-Bos (Brussels Morning Newspaper) – À Kapelle-op-den-Bos, l’inquiétude grandit après la découverte d’un sol possiblement contaminé à l’amiante près d’un entrepôt communal. Le bourgmestre Mathias Diric a ordonné des tests, tandis que le conseil communal débat des questions de transparence et de sécurité, en raison de l’héritage de l’usine Eternit.
Comme l’a rapporté VRT Nouvelles, Kapelle-op-den-Bos, une commune de la province du Brabant flamand en Belgique, autrefois connue pour sa production d’amiante, est aujourd’hui confrontée à de nouvelles préoccupations liées à ce matériau dangereux. L’ancienne usine Eternit, qui fabriquait des produits à base d’amiante, a laissé un lourd héritage de maladies parmi les résidents et les travailleurs. Les autorités rappellent que l’amiante est désormais interdit et que des opérations de nettoyage sont en cours, mais chaque découverte potentielle suscite l’alarme.
Quelle est l’origine des craintes liées à l’amiante à Kapelle-op-den-Bos ?
Récemment, un grand tas de terre a été découvert derrière l’entrepôt communal, et certains habitants affirment qu’il pourrait contenir de l’amiante. Cette découverte a ravivé les craintes sanitaires, notamment concernant la dispersion possible de fibres d’amiante dans l’air. La commune tente désormais de rassurer ses résidents et de garantir leur sécurité face à ces risques.
Cette situation a conduit à une réunion spéciale du conseil communal. Les conseillers ont débattu de l’origine du sol, de sa potentielle contamination et de la manière dont la commune gérait la situation. Le groupe majoritaire a expliqué que le sol était entreposé temporairement et entouré de barrières pour assurer la sécurité. Des échantillons ont été envoyés pour analyse et, en cas de présence d’amiante, le sol sera évacué.
Cependant, les membres de l’opposition et plusieurs citoyens inquiets estiment que la commune manque de transparence et réclament le retrait immédiat du sol suspect.
Quelle a été la réaction du bourgmestre Mathias Diric ?
Lors d’une réunion récente, le bourgmestre Mathias Diric est revenu sur l’affaire. Il a précisé que le problème de terrain avait commencé avant son mandat et qu’aucune analyse du sol n’avait été faite au départ, car la zone n’était pas considérée comme à risque. Il a affirmé que ni les ouvriers ni les agents communaux n’avaient vu d’amiante pendant les travaux.
Cependant, à cause de fragments visibles et des inquiétudes de la population, la situation a été prise plus au sérieux. Cela a conduit à une réévaluation des pratiques de gestion des projets liés au sol. Le bourgmestre a déclaré que la commune tirerait des leçons de cet incident et adopterait une approche plus prudente à l’avenir.
« Les travaux ont été réalisés conformément aux règles imposées. Si quelque chose a mal tourné, cela signifie que les réglementations actuelles sont insuffisantes »,
a conclu Mathias Diric.