Maldegem (Brussels Morning Newspaper) – La commune de Maldegem a refusé le plan de mobilité proposé par l’Agence pour la Nature et les Forêts (ANB) concernant la zone du Drongengoed, invoquant des inquiétudes liées au stationnement. Le projet prévoyait 110 places à Aalter et seulement 20 à Maldegem. Le bourgmestre De Ceuninck a proposé trois alternatives. Le projet estimé à 420 000 € est désormais annulé.
Pourquoi Maldegem a-t-elle rejeté le plan de l’ANB à 420 000 € ?
Selon VRT News, un désaccord est survenu entre l’Agence pour la Nature et les Forêts (ANB) et la commune de Maldegem, en Flandre orientale, au sujet des limitations de circulation et des infrastructures de stationnement près de la Drongengoedweg. L’ANB proposait de fermer la Drongengoedweg aux voitures et de créer 110 nouvelles places de parking à Aalter.
Cependant, Maldegem ne recevrait que 20 nouvelles places, que les autorités locales considèrent en réalité comme une simple réaffectation d’emplacements déjà utilisés pour le stationnement sur la voie publique. Elles estiment que cette proposition ne répond pas à la demande croissante en stationnement, alimentée par l’augmentation du nombre de visiteurs.
Quelles solutions alternatives a proposé Maldegem ?
Maldegem a présenté trois alternatives pour résoudre les problèmes de stationnement :
- Extension du parking Krakeel : conversion de deux petites zones vertes peu utilisées en espaces de stationnement supplémentaires.
- Utilisation du domaine militaire : création de places supplémentaires en déplaçant légèrement la clôture actuelle pour utiliser une zone pavée attenante.
- Aménagement d’un terrain agricole : transformation d’une parcelle située en face du parking Krakeel en zone de stationnement dédiée.
Ces propositions visent à améliorer l’offre sans compromettre les espaces verts, tout en répondant aux besoins des habitants et visiteurs, et en tenant compte des enjeux de circulation et de sécurité.
« Nous pensons que l’idée de fermer la route est bonne. Cela apporterait de la tranquillité dans la réserve naturelle et créerait une liaison sécurisée pour les cyclistes et piétons. Toutes nos propositions sont techniquement réalisables, mais elles sont systématiquement rejetées », affirme le bourgmestre De Ceuninck.
Quelles seront les conséquences de cette décision ?
L’ANB s’est dite déçue par le refus de Maldegem. Le plan de mobilité, en préparation depuis plusieurs années, avait fait l’objet de nombreuses consultations avec Aalter, d’anciens dirigeants de Maldegem, des associations locales et même l’armée.
Suite au refus de Maldegem, l’ANB a décidé d’abandonner complètement le projet. Les 350 000 € prévus pour le parking de Maldegem et les 70 000 € de travaux préparatoires seront réaffectés à d’autres projets en Flandre. Aucun nouveau parking ne sera construit à Maldegem, et les parkings existants ne seront pas rénovés. Les plans de filtrage du trafic pour empêcher la traversée du bois par les voitures sont également annulés.
Seul le nouveau parking d’Aalter sera réalisé. Mais sans la participation de Maldegem, le plan perd de sa cohérence. L’ANB estime qu’il s’agit d’une occasion manquée de protéger la nature tout en organisant l’accueil des visiteurs. L’objectif n’était pas de pénaliser les automobilistes, mais de garantir un accès structuré à un site naturel important en Flandre orientale.