Aalst (Brussels Morning Newspaper) – La ville d’Aalst lance un appel aux bénévoles pour l’indexation de plus de 42 000 rapports scannés issus des réunions du conseil communal et du collège des échevins. L’objectif est de faciliter l’accès du public à ces archives historiques précieuses. Environ 50 personnes ont déjà rejoint l’initiative, et aucune expérience préalable n’est requise.
Des milliers de documents historiques à rendre consultables en ligne
Aalst possède une vaste collection de rapports scannés, couvrant des réunions du conseil communal ainsi que celles du collège des échevins, y compris des documents provenant d’anciennes entités plus petites. Ces archives renferment des données historiques essentielles sur les décisions et les politiques prises au fil du temps par les autorités locales.
Pour que ces documents soient accessibles en ligne de manière efficace, la ville souhaite créer un index détaillé basé sur des mots-clés. Cela permettra au public, aux chercheurs ou aux passionnés d’histoire locale de retrouver plus facilement des informations sur des événements ou des décisions spécifiques.
Comment les citoyens peuvent-ils participer à l’indexation ?
La ville d’Aalst invite les citoyens intéressés à contribuer à l’élaboration de cet index. Il leur sera demandé de consulter les documents scannés et d’y relever certaines informations : la langue (français ou néerlandais), le type de document, la date de la réunion, ainsi que les titres de l’ordre du jour.
Ce travail collaboratif aboutira à la création d’un outil de recherche performant et offrira un accès numérique aux documents, évitant ainsi toute manipulation directe des originaux fragiles. Cela représente une avancée majeure dans la préservation du patrimoine documentaire de la ville.
Un projet ouvert à tous les passionnés d’histoire
Aucune compétence technique n’est exigée pour participer. Selon les responsables du projet, il suffit d’être motivé et d’avoir un intérêt pour l’histoire. Les rapports couvrent notamment la période du XVIIIe siècle, ce qui en fait une source précieuse pour la compréhension de l’évolution administrative et politique locale.
La mission peut se faire à distance, via une plateforme de crowdsourcing mise à disposition par la ville. Les bénévoles peuvent choisir leurs horaires en toute flexibilité. À ce jour, une cinquantaine de personnes se sont portées volontaires pour contribuer à ce projet de mémoire collective.